Bruno, est âgé de 9 ans quand son père se voit charger du commandement du camp de concentration polonais d’Auschwitz. Il doit quitter Berlin pour Auschwitz. Bruno n’aime pas sa nouvelle maison, ses amis lui manquent et il se sent seul. De sa fenêtre, il aperçoit des hommes et des femmes, tous vêtus à l’identique. Le mensonge envahit la maison et l’innocence de Bruno le mènera à devenir ami avec un Juif.
On découvre une histoire pleine d’émotion qui nous transporte dans un monde cruel et désolant. L’innocence du jeune homme rend son personnage attachant. Le cadrage et les images nous transmettent l’ennui du garçon et son envie de rejoindre ceux qu’il considère comme ses amis. On remarque aussi la place difficile qu’occupe sa mère qui aime son mari mais a peur pour ses enfants, l’embrigadement de la jeunesse et la puissance et l’horreur des Allemands.
Les critiques autour de ce film sont diverses. En effet, certains trouvent que c’est un film peu crédible ou un navet. Cependant, il ne s’est jamais voulu documentaire bien au contraire. On voit l’histoire sous le point de vue de l’enfance innocente, ce qui est rare pour aborder ce thème. Une importante réflexion, peut-être subtile, est attendue à la fin. On se demande ce qu’on aurait fait à la place de la mère de Bruno et à la place de sa sœur aussi. Un film à voir.
Le Garçon au pyjama rayé, de Mark Herman, 2008.