Pour vous situer un peu, Le Trouvère de Giuseppe Verdi est un drame en italien d’une durée de deux heures quarante découpé en quatre actes. Cet opéra a été écrit entre 1851 et 1853 et reste l’un des plus joué au monde encore aujourd’hui.
L’intrigue demande une attention sans faille pour en comprendre la globalité.
Le Trouvère met en scène le conflit entre deux frères qui se disputent l’amour d’une même femme. Cependant, ces deux hommes ignorent leur lien de sang. Cette situation va créer une sorte de lutte entre deux clans.
La mise en scène très urbaine aidant, le spectateur se retrouve projeté dans une ambiance proche de la comédie musicale West Side Story.
Un décor absolument phénoménal !
En effet, il est composé à la base d’un plateau circulaire de douze mètres cinquante de diamètre pour cinq tonnes quatre, sur lequel sont posées douze tonnes de décor.
Ce plateau tournant est entraîné par quatre moteurs hydrauliques.
La totalité du décor nécessite six jours de montage.
Dans ce décor évoluent sept chanteurs (américains, russes ou français) et un nombre effrayant de danseurs, de cascadeurs et d’intervenants de tout genre.
Pour ce qui est des costumes, troquez les robes d’époque contre des frusques bien plus contemporaines.
Les bourreaux portent des masques de catcheurs et le comte un blouson de moto !
On ne peut pas rêver meilleure première expérience de l’opéra !
Vous pouvez consulter le web doc « Première loge » créé par les équipes de communication de l’Opéra de Lille pour Le Trouvère.
Il est composé de photos, de vidéos, d’extraits sonores pour vous imprégner de l’univers du spectacle et pour comprendre comment en sont tirées les ficelles.
Je trouve pour ma part ce support particulièrement bien réalisé, esthétique et attrayant.